Connect’18 à Doha. Dix ans que ça dure…. et ce n’est pas fini !

Connect’18 à Doha. Dix ans que ça dure…. et ce n’est pas fini !

Pas le temps de respirer ! La soirée de clôture de la dixième édition de Connect à l’hôtel Shangri-La de Doha, la capitale du Qatar, aura été à l’image des quatre jours qui ont précédé : dense, fertile, conviviale. Quatre jours, c’est sans doute peu pour découvrir une destination, faire du business et mener à bien des débats. Mais c’est sur ce modèle de compression du temps que Connect’ a fait son succès. On connaît la formule : « Work, Fun and Business ». Même si l’ordre d’apparition des séquences n’est pas respecté.

C’est par une visite du musée des arts islamiques dessiné par Ieoh Ming Pei (le concepteur de la pyramide du Louvres) que la première journée s’est ouverte. Une architecture inventive qui, dans sa partie la plus haute, laisse deviner les yeux d’une femme au visage masqué du voile traditionnel et qui offre de beaux volumes aux collections glanées autour du monde. Seules les pièces exposées sont mises en lumière dans la pénombre des salles d’expositions, baignant le lieu dans une atmosphère irréelle. Une visite trop courte, menée au pas de charge et suivie d’une longue croisière dans la baie sur des « dhow » aménagés, anciens boutres des pêcheurs de perles. La lente navigation permit d’admirer la « sky line » de Doha, cité moderne qui tire sa renommée de son foisonnement architectural.

L’Emirat attire effectivement des créateurs internationaux, dont le Français Jean Nouvel (1), qui signent ici et là des bâtiments plus au moins audacieux. Un régal pour des touristes férus d’urbanisme. C’est de mon avis l’intérêt majeur de la destination. Dans la perspective de la coupe du monde de football de 2022, le pays est un vaste chantier, souvent enveloppé d’un brouillard de poussière porté par les vents du désert. Métro, stations, échangeurs, routes, stades, immeubles et hôtels sortent de terre dans une course effrénée pour tenir les délais avant le coup d’envoi du premier match.

Ce fog jaunâtre et envahissant a même joué un tour aux participants lors d’un raid riche en émotions, en 4X4 dans les dunes du désert au bord de la mer intérieure. Le couché de soleil promis sur l’immensité de sable s’est dilué dans la brume grise. Pas de quoi toutefois désoler les agents de voyages et les représentants des marques partenaires (2) réunis dans un camp bédouin pour la soirée.

Il faut dire que cette échappée belle venait « récompenser » une seconde et longue réunion business. Dès 7h15 du matin, les participants s’étaient retrouvés comme la veille autour des tables pour des « speed dating » chronométrés par le maître de l’horloge, Pierre Boudot-Lamotte. Echanges fructueux, conviviaux, la fatigue n’altérant pas la bonne humeur générale !

C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que la session « Work » animée par Marie Allantaz, la directrice générale de l’ESCAET aidée par deux étudiantes de l’école, Pauline Mahut et Anaïs Roca, allait parachever l’événement.

Comment apprivoiser les nouvelles technologies pour mieux conseiller ses clients, les conclusions de la précédente édition de Connect aux Seychelles allaient servir de canevas à la mise en scène de mini-shows. Un tirage au sort allait définir la forme de l’intervention des groupes de participants: scénette de théâtre ou montage vidéo didactiques. Le jury composé de Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Tourisme, qui avait fait un déplacement express, de Jean-Michel Roger, DG de promoagv.com et de Connect et de Patrick Lopez, journaliste, allait juger du fond et de la forme.

Les acteurs d’un soir se sont plutôt bien tirés de cet exercice difficile. Avec application, imagination et humour. Jean-Pierre Mas a d’ailleurs salué la performance et relevé l’extraordinaire énergie qui découlait de cette confrontation d’idées.

Lors de la soirée de clôture de cette 10e édition, l’émotion était palpable. Jean-Michel Roger, entre soulagement et satisfaction, pouvait lancer la 11e édition d’autant plus tranquillement que son initiateur était présent. MSC Croisières accueillera donc sur son nouveau fleuron la prochaine manifestation.

 

  • L’architecte a dessiné le futur Musée National du Qatar en forme d’une gigantesque rose des sables. Livré prochainement, ce sera à coup sûr un des plus beaux monuments de la ville.
  • 4 parrains : l’Office de Tourisme du Qatar, Qatar Aiways, Shangri-La, Gilf Adventures. Et 18 marques partenaires : Amadeus, Amslav, Asia, Alma Latina, Asie Infinity, Australie Tours, Escaet, Fram/Plein Vent, Française des Circuits, FTI, MSC Croisières, Présence Assistance Tourisme, Salaün Holidays, Solea, Suntrade, TUI/Look.

Patrick Lopez

Ces dromadaires d’apparence anodine sont des bêtes de course à l’entraînement. Les courses de « chameaux » font partie de l’art de vivre qatari.

Les fans de Michel Bernini ne rateraient pour rien au monde sa prestation de « synthèse » de la journée. Couleur locale de rigueur, Michel fait plus vrai que nature !

Une joyeuse bande de connectés dans le désert, en attendant une hypothétique couché de soleil sur les dunes…

. Pour réaliser leur vidéo-gags, certaines n’ont pas lésiné sur l’accessoire.

Dans un camp bédouin, les dames ne résistent pas au plaisir de se faire tatouer au henné… avec des fortunes diverses.

Les fans de Michel Bernini ne rateraient pour rien au monde sa prestation de « synthèse » de la journée. Couleur locale de rigueur, Michel fait plus vrai que nature !

Les fans de Michel Bernini ne rateraient pour rien au monde sa prestation de « synthèse » de la journée. Couleur locale de rigueur, Michel fait plus vrai que nature !

Les séances de speed dating ont été animées. Franchement, ça discute ferme chez Amadeus.

Natacha Demoux d’Amslav concentrée sur sa présentation. Si, si, c’est du sérieux.

Avec Michel Tissier, autour de la table d’Asia, le voyage à Bali, c’est comme si vous y étiez….

Hervé Papin d’Australie Tours ne se déplace jamais sans son chapeau de bushman et son kangourou. Faut savoir être à la hauteur de sa réputation de meilleur spécialiste sur la destination.

Tout savoir sur l’ESCAET, Marie Allantaz n’a rien caché de l’originalité de l’école d’Aix-en-Provence.

Fram et Plein Vent gardent le cap avec France-Line Michon.

Fabien Cadio dévoile tout des possibilités des circuits de La Française.

. David Von Bank fascine son auditoire avec la nouvelle production de FTI Voyages.

C’est parti pour 15 minutes ! Pierre Boudot-Lamotte veille au grain.

Gilles Chauvet est fier d’accueillir sur le nouveau fleuron de MSC croisières la prochaine édition de Connect’.

L’assurance voyage, c’est simple comme un bonjour ! Boris Reibenberg, PDG de Présence Assistance Tourisme sait en persuader son auditoire.

Nouvel arrivant sur la marché, Suntrade est expliqué aux agents de voyage par le célèbre Aymeric Becaud.

Belle ambiance dans le roof top de l’hôtel Shangri_La pour une des deux séquences business.

En croisière sur la baie, Jean-Michel Roger joue les « boutre » en train !

Ce cavalier en armure est une des pièces maîtresses du Musée des art Islamique de Doha.

Beau cheval de l’art andalou du 12e siècle.

Globe d’un célèbre navGlobe d’un célèbre navigateur du 17e siècle provenant de l’Inde.igateur du 17e siècle provenant de l’Inde.

L’art du mouchaL’art du moucharabié à son apogée.rabié à son apogée.
La sky line de Doha vie de la baie.

La belle La belle architecture protéiforme de ce bâtiment signé Pei abrite le musée des Art de l’Islam.architecture protéiforme de ce bâtiment signé Pei abrite le musée des Art de l’Islam.

Quand la calligraphie des premiers siècles de l’Islam est d’une modernité incroyable.calligraphie des premiers siècles de l’Islam est d’une modernité incroyable.

 

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