La « QSuite » de Qatar Airways : <br> Qonfortable et Qonviviale, forcément !

La « QSuite » de Qatar Airways :
Qonfortable et Qonviviale, forcément !

Il y a parfois de bonnes surprises ! Lors de la 10e de Connect’, à Doha au Qatar, la compagnie nationale nous fait essayer la QSuite, nouveau produit de sa classe affaire lancé en mars dernier à Berlin , lors de l’ITB. C’est peu dire, mais dans ce cas, la formule « l’essayer c’est l’adopter » prend tout son sens…

Nous sommes donc trois, notre quatrième camarade ayant dû renoncer au voyage, hélas, pour raison de santé. Nous nous sommes levés très tôt pour prendre le vol du matin. Mais l’idée de voyager dans le confort annule la fatigue d’une nuit trop courte. Aïe ! En arrivant à ma place, je constate que je vais devoir tourner le dos à la marche de l’appareil. Moi qui déteste ça dans le… TGV. Vaine inquiétude ! Une fois en vol, on ne s’aperçoit de rien. D’autant que, dans chaque « module », le confort est optimal. Le siège, large et confortable, se glisse pour se transformer en lit, la couverture est moelleuse à souhait, les rangements rationnels et l’écran multimédia de taille XL ! Ce qui préoccupe mes amis et moi-même, c’est plutôt comment les parois s’escamotent pour laisser la place à un carré convivial. Par principe, la compagnie souhaite protéger l’intimité des passagers mais pour l’heure, il s’agit de faire tomber les murs entre nous. L’aide des hôtesses n’est pas de trop pour que nous puissions parvenir à nos fins…

Cela met de l’ambiance dans la classe avant ! Car c’est bien le « plus » indéniable et novateur de la « QSuite ». Pouvoir se retrouver, échanger, travailler ou dîner, entre amis, en famille ou entre hommes d’affaires (en principe, la business-class est d’abord prévue pour eux), c’est une expérience nouvelle à bord d’un avion. Au point que les 6 heures et 30 minutes du voyage (approximativement, car j’ai oublié de compter…) passent trop vite ! Notre « salon » itinérant tient ses promesses. Entre blagues de potaches, souvenirs égrainés, verres de vins millésimés et encas « à la carte » (des raviolis aux tomates fraîches avec un verre de Médoc, entre autres…), le temps du voyage s’évanouit. J’aurais bien piqué un somme mais le pilote annonce déjà le début de descente…

Dommage, j’essaierai le pyjama une autre fois peut-être !

Patrick Lopez

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